Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 16/10/1997

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'information parue dans le Monde du 27 septembre dernier sous le titre " l'Afrique francophone craint d'être marginalisée au sein du Fonds monétaire international (FMI) " selon laquelle " les réformes de structures du FMI inquiètent les pays en voie de développement ". Il lui demande quelle va être l'action de la France pour atténuer ces inquiétudes des pays en voie de développement, notamment ceux d'Afrique francophone.

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Réponse du ministère : Économie publiée le 08/01/1998

Réponse. - Lors des assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Hong-Kong, en septembre dernier, il a été décidé, sur proposition notammnt de la France, d'augmenter les quotes-parts du FMI de 45 %. Cette augmentation de capital, qui doit tenir compte du poids économique respectif des pays membres, entraînera certes une évolution de la répartition des droits de vote. Mais il a été convenu que la composition du conseil d'administration du FMI ne serait pas modifiée pour autant. Par conséquent, cette décision est de nature à rassurer les pays d'Afrique francophone qui conserveront leur siège au sein de ce conseil malgré une légère diminution de leurs droits de vote. Ainsi, les pays d'Afrique francophone préserveront pleinement la faculté de faire entendre leur voix au FMI. Par ailleurs, l'augmentation des quotes-parts du fonds permettra aux pays en développement de bénéficier d'un accès accru à ses ressources financières lesquelles sont déterminées par le niveau des quotes-parts. Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, se félicite de l'aboutissement de ces négociations qu'il a vivement soutenues.

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