Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 16/10/1997
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur la constatation faite par le président de la commission infrastructures et signalisation de la prévention routière le 18 mars dernier lors des sixièmes rencontres parlementaires sur la route et la sécurité routière, au compte rendu sous-titré " Quels équipements et quelles signalisations pour une meilleure sécurité routière ? " qu'" en France, la ligne continue unique est infranchissable. En Angleterre, en Italie ou aux Etats-Unis, il faut une double ligne continue pour signifier la même chose. Il semble qu'une telle solution apporterait plus de sécurité. L'utilisation de la ligne axiale tracée à l'aide de pointillés rapprochés..., possède plusieurs significations pour les usagers. Cela rend son utilisation excessivement dangereuse ", (page 119, alinéa 1, du compte rendu). Il lui demande quelle est sa réaction face à cette constatation, et s'il envisage de prendre des mesures pour mettre en place une double ligne continue à la place de la ligne unique actuelle afin d'améliorer la sécurité routière.
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Réponse du ministère : Équipement publiée le 27/11/1997
Réponse. - La ligne axiale tracée à l'aide de pointillés rapprochés est utilisée, soit pour annoncer une ligne continue, elle est alors accompagnée de flèches de rabattement, soit pour dissuader le dépassement lorsque la visibilité n'est pas suffisante, mais que l'on ne souhaite pas implanter de ligne continue, car celle-ci interdirait, sur une distance très longue, le dépassement de tous les véhicules, même très lents. Il n'a pas été démontré que l'utilisation de ce marquage était génératrice d'accidents. La même observation peut être faite en ce qui concerne l'utilisation d'une seule ligne continue, à laquelle sont habitués depuis très longtemps les Français. Il n'est donc pas envisagé de mettre en place une double ligne continue, qui entraînerait en outre un surcoût qui serait très important pour les collectivités territoriales concernées et qui ne serait pas justifié par des considérations de sécurité routière.
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