Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 18/09/1997
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la création en 1993 de l'enseignement scolaire de l'histoire des arts. Il lui demande : 1o quel a été le bilan de cet enseignement pour les années scolaires 1995-1996 et 1996-1997 et les résultats des épreuves histoire des arts du baccalauréat 1997, le nombre d'élèves et de professeurs concernés par cet enseignement, notamment dans la région Rhône-Alpes ; 2o quelles sont les perspectives d'évolution de cet enseignement et s'il projette son développement.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 22/01/1998
Réponse. - Mis en oeuvre dans quinze lycées en 1993 le nouvel enseignement d'histoire des arts créé dans la série littéraire est proposé pour l'année scolaire 1997-1998 dans soixante-dix-sept établissements. Un nouveau programme, publié au bulletin officiel de l'éducation nationale en 1996, est entré en application en septembre 1997 en classe de seconde et se substituera niveau par niveau au programme " expérimental " de 1993. Une option facultative dans le même domaine d'enseignement a été créée à la rentrée scolaire 1997 et peut être proposée aux élèves de l'ensemble des séries générales et technologiques des lycées. Les effectifs ont régulièrement évolué dépuis 1993 en fonction des nouvelles ouvertures de sections et d'un intérêt croissant des élèves.Tableau portant les effectifs des trois dernières années scolaires ( NOTA Voir tableau page 228 ). Les résultats définitifs des enquêtes annuelles ne sont disponibles qu'au premier trimestre de l'année civile. Le nombre total des candidats inscrits en série littéraire à l'épreuve d'histoire des arts pour la session de juin 1997 de l'examen du baccalauréat général était de mille trois cent quarante-cinq (nous ne disposons pas pour l'instant des chiffres de la session de remplacement). La différence entre le nombre de candidats inscrits et le nombre d'élèves ayant suivi un enseignement en classe terminale correspond au nombre de candidatures individuelles. Il n'est pas possible de connaître le pourcentage de candidats effectivement reçus à l'examen en série littéraire qui ont choisi cette épreuve, car les éléments statistiques dont nous disposons font uniquement apparaître les résultats de l'épreuve " obligatoire " arts tous domaines confondus. Pour ce qui concerne plus particulièrement la région Rhône-Alpes, les éléments chiffrés sont les suivants : académie de Grenoble (1997-1998), deux établissements, huit professeurs intervenant (histoire, lettre, musique, arts plastiques), quarante-cinq élèves en seconde, vingt-deux élèves en première, trente-et-un élèves en terminale, trente-et-un candidats au baccalauréat session 1997 ; académie de Lyon (1997-1998), quatre établissements, treize professeurs intervenant (lettres, histoire, arts plastiques, langues, musique), trente-sept élèves en première, vingt-cinq élèves en terminale, dix-neuf candidats au baccalauréat session 1997. Les partenaires culturels institutionnels sont le musée des arts de Grenoble, le musée d'art contemporain de Saint-Etienne, le musée des beaux arts de Lyon, le musée du château d'Annecy, le musée de Voiron, l'opéra de Lyon, la maison de la culture de Grenoble, le conservatoire de musique de Saint-Etienne, etc.
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