Question de M. CHARASSE Michel (Puy-de-Dôme - SOC) publiée le 21/08/1997
M. Michel Charasse demande à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement de bien vouloir lui faire connaître : 1o en ce qui concerne la période du 1er avril au 31 juillet 1997, le nombre des avions desservant les lignes intérieures françaises et relevant du groupe Air France-Air Inter, au départ d'Orly ou à l'arrivée, ou au départ d'autres villes desservies et à l'arrivée si la desserte ne concerne pas Pas, qui ont été en retard de 5, 10, 15, 20, 25, 30 minutes et ainsi de suite jusqu'aux retards les plus élevés (plus d'une heure), ces indications étant fournies ligne par ligne avec le pourcentage total des retards par série de temps ; 2o s'il a le sentiment que certaines lignes sont particulièrement visées et servent d'une façon privilégiée à assurer la desserte régulière des vols soumis à la concurrence, tels Paris-Marseille, Paris-Nice, Paris-Toulouse et Paris-Bordeaux. On ne s'explique pas autrement, en effet, le fait que ces vols ne sont jamais embarqués ni débarqués à Orly-Ouest par autobus alors que la ligne Paris-Clermont, pour ne citer qu'elle, est coutumière du fait, ce qui entraîne d'importants retards car tantôt il faut attendre la passerelle, tantôt il faut attendre l'autobus, tantôt il faut attendre les deux à la fois, ceci se traduisant par des pertes de temps - et donc des retards - qui peuvent atteindre un quart d'heure ou vingt minutes ; 3o s'il est désormais acquis qu'il y aura deux catégories de passagers pour les vols intérieurs de la compagnie nationale : ceux qui empruntent les lignes " nobles " et ceux qui, malgré leur fort taux de rentabilité, empruntent des lignes réservées à la catégorie " sous-développés " ou " bouseux " dont fait à l'évidence partie la ligne Clermont-Paris.
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Réponse du ministère : Équipement publiée le 25/12/1997
Réponse. - L'honorable parlementaire a souhaité obtenir des informations précises quant à la qualité de service des vols effectués par le groupe Air France, et, en particulier, celle des vols desservant Clermont-Ferrand au départ d'Orly. S'agissant de la ponctualité, ligne par ligne, de l'ensemble des vols intérieurs exploités par l'ex-Air France Europe, figure en annexe un relevé précis portant sur la période d'avril à septembre 1997 en distinguant le pourcentage des vols à l'heure à trois minutes et quinze minutes près. En ce qui concerne l'éventuelle disparité de traitement des vols domestiques évoquée par l'honorable parlementaire, les statistiques, du 1er avril au 31 juillet 1997, des avions traités au contact à l'atterrissage et au décollage d'Orly, c'est-à-dire sans qu'un transport par car soit nécessaire, sont les suivantes :( NOTA Voir tableau page 3659 ). D'après la compagnie, les taux de contact moyens plus élevés observés pour les vols exploités sous forme de navettes trouvent leur justification dans la contrainte purement technique de réaliser un temps de demi-tour de 35 minutes en escale. Enfin, l'attention de l'honorable parlementaire est appelée sur les termes de la lettre de mission adressée par le Gouvernement au nouveau président de la compagnie nationale Air France, lettre qui stipule que celui-ci devra veiller à renforcer la qualité et l'efficacité du réseau domestique de la compagnie dans le cadre de choix économiques qu'il lui appartiendra d'apprécier.Pourcentage de vols à l'horaire par ligne ( NOTA Voir tableau page 3659 ). ( NOTA Voir tableau page 3659 ).
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