Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 17/07/1997
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la mise en place depuis la rentrée 1995 de nouvelles classes préparatoires scientifiques : la première de ces classes s'appuie sur les mathématiques, la deuxième sur les sciences expérimentales et la troisième sur les sciences de l'ingénieur. Il lui demande quels sont les résultats de la mise en place depuis la rentrée 1995 de ces classes préparatoires permettant dans le prolongement du baccalauréat de valoriser plusieurs types de formation.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 30/10/1997
Réponse. - La réforme des classes préparatoires, initiée depuis la rentrée 1995 en première année, a concerné une première génération d'élèves qui ont achevé leur cursus durant l'année scolaire 1996-1997. S'agissant des classes scientifiques, l'objectif essentiel de cette réforme vise à la diversification des formations conduisant au métier d'ingénieur, notamment avec la création de la nouvelle filière PSI (physique et sciences de l'ingénieur). L'analyse de l'évolution des effectifs depuis la rentrée 1995 laisse paraître un regain d'attractivité des classes préparatoires : le nombre d'élèves en classes préparatoires scientifiques (première et seconde année) est ainsi passé de 44 114 en 1994 à 48 522 en 1996, soit une progression de 10 %. La rentrée 1997 doit être l'occasion d'achever la consolidation de la réforme et de dresser un bilan des concours 1997, qui ont été les premiers à accueillir les candidats préparés dans le cadre de la nouvelle organisation.
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