Question de M. HERMENT Rémi (Meuse - UC) publiée le 03/07/1997
M. Rémi Herment attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat au budget sur la situation suivante : un membre d'une profession libérale exerçait sa profession en société anonyme (SA), ensuite transformée en société anonyme à responsabilité limitée (SARL) soumise au régime de droit commun des bénéfices industriels et commerciaux (créances acquises) et à l'impôt sur les sociétés. La structure de société anonyme à responsabilité limitée (SARL) devenue une contrainte, il en prononça la dissolution, préférant exercer en entreprise individuelle, alors soumise au régime des bénéfices non commerciaux (encaissements et décaissements). Lors de la liquidation, ce contribuable recueillit ainsi les travaux en cours dénombrés à la date de dissolution. Ceux-ci, par le biais du dernier compte de résultat de la SARL, avaient été régulièrement soumis à l'impôt sur les sociétés. Une fois en entreprise individuelle, le contribuable déduisit de ses recettes bénéfices non commerciaux (BNC) sur les trente-six premiers mois (délai d'épuisement des chantiers et d'encaissement des factures) ces travaux en cours, pour pallier leur double imposition. Il apparaît inéquitable que lors d'un contrôle fiscal, à l'occasion duquel l'administration s'est prévalue stricto sensu notamment de l'article 93 du code général des impôts (CGI), cette déduction ait été rejetée et réintégrée dans les revenus de l'intéressé. Il semble choquant qu'en l'espèce l'administration, cantonnant ce texte aux bénéfices industriels et commerciaux (BIC), ait rejeté l'application par assimilation de l'article 38-2 du CGI surtout, compte tenu des sommes en jeu et de l'imposition subséquente. Il souhaiterait savoir, par-delà le cas d'espèce rapporté, si, au plan général, il ne lui semble pas opportun de mettre en place des dispositions interdisant de telles doubles impositions.
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Transmise au ministère : Économie
Réponse du ministère : Économie publiée le 16/10/1997
Réponse. - Compte tenu de la complexité de la situation évoquée, des précisions utiles ne pourraient être fournies à l'auteur de la question que si, par l'indication du contribuable concerné, il permettait de faire procéder par l'administration à une instruction complète de l'affaire.
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