Question de M. CARRÈRE Jean-Louis (Landes - SOC) publiée le 10/04/1997
M. Jean-Louis Carrère se fait l'écho auprès de M. le Premier ministre du mécontentement croissant dans notre pays des parents d'élèves, qui jour après jour mesurent l'absence d'ambition politique qui s'est concrétisée à l'occasion des arbitrages budgétaires relatifs à l'éducation nationale. Pénurie de moyens, fermetures de classes, postes non pourvus,... on pourrait aussi étendre à l'avenir la litanie des carences qui caractérisent aujourd'hui notre système éducatif. La jeunesse de notre pays ne saurait se contenter d'incantations louant ses vertus ; elle attend un signe d'espoir de la part des décideurs. Seul un geste fort des pouvoirs publics est de nature à redonner confiance à tous ceux qui oeuvrent pour le maintien d'un service public de l'enseignement de qualité, pilier fondateur de la République. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui confirmer que l'éducation reste bien une priorité nationale ainsi que de lui indiquer si cette pétition de principe pourrait trouver sa traduction dans les faits par l'adoption d'un collectif budgétaire destiné à pallier les besoins les plus urgents.
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La question est caduque
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