Question de Mme CERISIER-ben GUIGA Monique (Français établis hors de France - SOC) publiée le 13/03/1997

Mme Monique ben Guiga appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur les grandes difficultés que rencontrent nos compatriotes pour accéder aux services consulaires de Dakar (Sénégal). En effet, un nouveau système d'accès comportant un sas commun au consulat et à l'ambassade et n'autorisant l'entrée que d'une seule personne à la fois est un véritable calvaire, non seulement pour l'usager mais pour le personnel en fonction. Par ailleurs, une attente de deux à trois heures pour obtenir un dossier de bourse est excessif et insupportable quand nos compatriotes, après avoir franchi les différentes étapes imposées, se voient refoulés au motif que le quota d'attente au service état-civil ou bourse est atteint. Dans de telles conditions, les relations ne peuvent être que tendues, voire désagréables, entre les usagers énervés par l'attente, exaspérés par les refoulements et un personnel présuré par le rythme de travail et harassé par le nombre de dossier à traiter. Elle lui demande quelles mesures il compte prendre pour remédier à un système d'accueil qui nuit au bon fonctionnement des services consulaires de Dakar et génère l'exaspération de nos compatriotes.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 15/05/1997

Réponse. - Le nécessaire renforcement de la sécurité dans toutes nos implantations diplomatiques et consulaires implique le contrôle de l'accès des bâtiments pour assurer aussi bien la sécurité des fonctionnaires qui y travaillent que celle des visiteurs, compatriotes ou étrangers. La mise en place, à Dakar, d'un système d'accès répondant à ces exigences, a entraîné la création d'un sas commun au consulat et à l'ambassade, n'autorisant l'entrée que d'une seule personne à la fois. Le ministère des affaires étrangères est bien conscient que le fonctionnement de ce système à une période de forte affluence comme celle des retraits et dépôts des dossiers de bourses, génère des délais importants d'accès à la chancellerie consulaire entraînant une attente mal perçue des usagers. Notre consul général à Dakar s'efforce de trouver des solutions qui, sans entraîner des coûts supplémentaires, permettront d'atténuer les attentes des usagers, notamment en leur indiquant un créneau horaire pendant lequel ils pourront être reçus. En temps d'affluence normal, la contrainte d'un contrôle individuel est relativement légère et ne constitue qu'un ralentissement des flux d'entrée tel qu'on peut le constater auprès de nombreux organismes sensibles recevant du public. De façon générale, le ministère des affaires étrangères est actuellement engagé dans le cadre de la réforme de l'Etat dans une réflexion sur l'amélioration des conditions de l'accueil du public. A cet effet le ministre des affaires étrangères a confié à un ambassadeur une mission d'étude et de propositions visant à l'amélioration des conditions d'accueil dans les postes à l'étranger.

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