Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 06/03/1997
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice, sur la proposition faite dans le rapport du président du tribunal de grande instance de Paris sur la réforme de la procédure civile qui lui a été remis le 9 janvier 1997 d'alléger la rédaction des jugements par la faculté pour le juge d'exposer les moyens et prétentions des parties par références aux écritures. Il lui demande quelle est sa réaction face à cette proposition et s'il envisage de proposer des mesures législatives ou prendre des décisions réglementaires pour accorder cette faculté au juge.
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Réponse du ministère : Justice publiée le 02/05/1997
Réponse. - Le garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable parlementaire que les trente-six propositions contenues dans le rapport sur la procédure civile élaboré par M. Jean-Marie Coulon, président du tribunal de grande instance de Paris, font actuellement l'objet d'une large consultation. Ainsi, dans la perspective de la mise en oeuvre d'une réforme, trois tables rondes associant les représentants des juridictions, les auxiliaires de justice et, enfin, les syndicats de magistrats et de fonctionnaires viennent d'être organisées par la direction des affaires civiles et du sceau. A cette occasion, les propositions du président Coulon tendant à alléger la rédaction des jugements par la faculté donnée au juge de se référer aux écritures des parties, ont donné lieu à la remise de documents de travail comportant des propositions de textes législatifs ou réglementaires. Dans l'attente des observations et contributions écrites des interlocuteurs de la Chancellerie, les travaux entrepris ne préjugent en rien des orientations qui seront arrêtées d'ici à la fin du premier semestre.
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