Question de Mme HEINIS Anne (Manche - RI) publiée le 06/02/1997
Mme Anne Heinis attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation sur les récentes décisions prises lors du Conseil européen des ministres sur la production de veau de boucherie. Il semble que l'octroi d'une prime de mise en marché précoce pour les veaux dont le poids sera inférieur à 15 % du poids moyen des veaux de boucherie de chaque Etat membre crée une distorsion commerciale considérable à l'avantage du veau hollandais, lequel pourra bénéficier d'une prime s'il pèse moins de 138 kilogrammes alors que le veau français devra, pour en bénéficier, peser moins de 108 kilogrammes. Or nous savons que la demande française se tourne sur les veaux de boucherie de 115 à 120 kilogrammes. Elle lui demande si, pour sauvegarder la spécificité de ce produit, l'on ne peut envisager une définition européenne de la viande de veau prenant en compte l'âge, l'alimentation à base de produits laitiers, le poids mais également l'interdiction d'usage d'hormones, afin de lisser le marché et la concurrence.
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La question est caduque
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