Question de M. ROBERT Jean-Jacques (Essonne - RPR) publiée le 10/10/1996
M. Jean-Jacques Robert attire l'attention de M. le ministre de la défense sur l'aggravation du climat d'insécurité dans la commune d'Egly. Des groupes d'individus désoeuvrés multiplient effractions, vols à la roulotte, dégradation de matériels commerciaux, graffitis, tentatives de vols, incendies de véhicules ou tentatives d'incendies de bâtiments publics. En effet, il semble que les effectifs actuels de la brigade de gendarmerie ne permettent pas d'assurer une surveillance efficace. Il lui rappelle que, pendant la durée du plan Vigipirate et grâce au déploiement des forces de police et de gendarmerie, la baisse de la petite délinquance fut significative. Cela démontre bien que la prévention, par la présence renforcée de gendarmes, est réellement dissuasive. C'est pourquoi il lui demande s'il ne peut être envisagé d'augmenter les effectifs de la brigade de gendarmerie d'Egly, pour permettre la mise en place d'un service d'îlotage et d'une surveillance nocturne accrue, par l'affectation de deux gendarmes. Le plan de restructuration des armées devrait en effet faciliter la réaffectation d'un certain nombre de personnels au sein de la gendarmerie sans incidence financière sur le budget de l'Etat.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 21/11/1996
Réponse. - La brigade de gendarmerie d'Egly est chargée de l'exécution des missions de sécurité publique dans dix communes dont six en zone exclusive de gendarmerie. Elle est assistée, en tant que de besoin, par les brigades territoriales de Montlhéry et de Marolles-en-Hurepoix, par le peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie, la brigade de recherches et la brigade motorisée de Palaiseau. S'il est vrai que la commune d'Egly connaît depuis quelques mois une légère augmentation de l'insécurité, liée en particulier à des dégradations ou destructions, la délinquance, dans l'ensemble de la circonscription, tend à diminuer depuis 1988. Des mesures ont néanmoins été prises en vue de renforcer l'action de la gendarmerie. Hormis le soutien quasi permanent de gendarmes mobiles détachés, huit autres gendarmes mobiles seront mis à la disposition de la compagnie de gendarmerie de Palaiseau, du 20 novembre au 22 décembre 1996, dans le cadre de la politique de la ville et des missions de sécurisation de quartiers sensibles. La brigade d'Egly bénéficiera donc de patrouilles de surveillance générale supplémentaires. Ainsi, compte tenu des mesures prises et en attendant l'arrivée des volontaires prévus par la loi de programmation militaire, le renforcement en effectifs de la brigade territoriale d'Egly n'est pas envisagé.
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