Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 03/10/1996
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur cette affirmation par un article du Figaro du 12 septembre 1996 : " L'état catastrophique des manuels scolaires utilisés de la classe de sixième à la troisième ". Selon cet article, les éditeurs de manuels scolaires proposeraient que " soient donnés aux élèves des ouvrages de référence qu'ils conserveraient chez eux tout au long de leurs études. Ces livres ne remplaceraient pas les manuels scolaires mais compléteraient, en les présentant de façon synthétique, des savoirs aujourd'hui dispersés entre plusieurs matières et sur plusieurs niveaux ". Il lui demande quelle est sa réaction face à cette proposition et s'il envisage de prendre à l'avenir des mesures en ce sens, tendant à faciliter la détention par les élèves de ces ouvrages de référence suggérés par les éditeurs de manuels scolaires.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 28/11/1996
Réponse. - La position développée dans l'article du Figaro du 12 septembre n'est pas une nouveauté pour le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, puisqu'il s'agit de la reprise de la décision no 51 du nouveau contrat pour l'école " pour quelques ouvrages fondamentaux, on étudie la possibilité de remplacer le prêt par un don ". La réflexion menée à l'initiative de la direction des lycées et collèges avec le syndicat national de l'édition et le conseil national des programmes a permis de cerner au plus près la nature et le contenu de ces ouvrages fondamentaux. Avant de passer à la phase de réalisation, une réflexion de fond sur les manuels traditionnels doit être menée par les éditeurs afin d'éviter confusion ou redondance.
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