Question de M. MÉLENCHON Jean-Luc (Essonne - SOC) publiée le 12/09/1996
M. Jean-Luc Mélenchon attire l'attention de M. le ministre délégué à la jeunesse et aux sports sur les conséquences des premiers arbitrages dans la préparation de la loi de finances pour 1997 qui prévoient la suppression de 1 200 emplois dans son domaine de compétence. Le projet de vente de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP) a suscité une large mobilisation. Le site dit " le Val Flory " a été vendu, son personnel (une centaine de personnes) a été dispersé et ses missions nationales et internationales ont disparu. 1 600 cadres techniques sportifs ont été détachés vers les fédérations. Dans ce contexte, l'arbitrage budgétaire remet gravement en cause la capacité d'intervention du ministère de la jeunesse et des sports. Lors des dix dernières années, ce ministère a déjà perdu plus de 1 000 emplois. Cette nouvelle suppression ne permettra plus à l'Etat de se donner les moyens de garantir à tous les jeunes le même niveau d'accès au service public. Il fait part de son inquiétude dans la capacité de l'Etat à favoriser la pratique du sport pour tous et plus largement à définir une politique publique cohérente dans ce domaine. Il souhaiterait connaître son opinion sur ces questions.
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Réponse du ministère : Jeunesse publiée le 05/12/1996
Réponse. - L'information de l'honorable parlementaire paraît avoir été légèrement déformée. En aucun cas le projet de loi de finances 1997 ne prévoit 1 200 suppressions d'emploi. En aucun cas le site du Val-Flory n'a été vendu. En aucun cas le personnel n'a été dispersé, pas plus que ses missions. En aucun cas 1 600 cadres techniques n'ont été détachés vers les fédérations. Son inquiétude n'a donc pas lieu d'être, dans la mesure où elle est le fruit d'informations erronées.
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