Question de M. SERGENT Michel (Pas-de-Calais - SOC) publiée le 22/08/1996
M. Michel Sergent appelle l'attention de M. le ministre de la culture sur le futur budget alloué à son ministère en 1997. La politique qui doit être menée pour la valorisation et la promotion de la culture ne peut être superficielle. Mais l'ambition d'une politique nécessite des moyens, et le 1 p. 100 du budget n'est pas immérité. Dans une conjoncture économique difficile, la tentation est grande de réduire les crédits destinés aux services culturels. Cependant, à vouloir faire des économies on en arrive très souvent à creuser un peu plus les déficits. A bien considérer les chiffres, nous constatons des signes inquiétants et révélateurs. Le budget 1993 du ministère de la culture était, en loi de finances initiale, de 13,8 milliards de francs, soit effectivement 1 p. 100. Il n'a cessé de baisser depuis lors : 0,93 p. 100 en 1994, 0,91 p. 100 en 1995 et 0,88 p. 100 en 1996. Quant aux menaces qui pèsent sur le budget 1997 (moins 20 p. 100), elles ne sont pas levées. La culture et les services qui défendent passionnément l'expression et les empreintes de la vie méritent beaucoup mieux. En conséquence, il lui demande les mesures qu'il compte prendre pour que le budget de son ministère ne souffre pas, une nouvelle fois, des conséquences de la politique de réduction des déficits.
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Réponse du ministère : Culture publiée le 31/10/1996
Réponse. - Le ministre de la culture a pris bonne note des observations présentées par l'honorable parlementaire et s'exprimera sur l'ensemble des sujets évoqués lors de l'examen de son fascicule budgétaire devant les assemblées. Le ministre de la culture est convaincu que les moyens alloués à son département en 1997 lui permettront de conforter et d'enrichir une politique culturelle de l'Etat ambitieuse et au service de tous.
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