Question de M. BONNET Christian (Morbihan - RI) publiée le 01/08/1996
M. Christian Bonnet expose à M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche que l'accès à l'université au gré du Minitel déchaîne, dans les familles les plus pondérées, des colères cent fois justifiées, auxquelles un membre éminent de l'Académie française a récemment fait écho dans la presse. Il lui demande quelles mesures il entend prendre pour réparer ce qui peut encore l'être et pour veiller en tout état de cause à ce que pareil dysfonctionnement ne puisse se répéter à l'avenir.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 21/11/1996
Réponse. - Depuis plusieurs années la mise en place dans l'ensemble des universités d'une procédure de préinscription ou d'inscription obligatoire par Minitel a pour avantage de simplifier les démarches des futurs étudiants auprès des différents services et d'éviter les longues files d'attente devant les guichets. Dans une large mesure les établissements d'enseignement secondaire, les centres d'information et d'orientation et les universités se préoccupent de mettre à la disposition des futurs étudiants des salles équipées de postes Minitel que ceux-ci peuvent utiliser en libre accès et gratuitement. De plus en plus d'universités s'assurent dans le cadre de ces opérations la collaboration de partenaires extérieurs (établissements bancaires, mutuelles, etc.) afin d'installer pendant la période des inscriptions un certain nombre de Minitel en libre-service sur ces lieux publics à forte fréquentation. L'usage de la procédure télématique fait l'objet de larges campagnes d'information dans les lycées et les universités, par voie de presse, par affichage ainsi que par la distribution de guides pratiques. Dès le mois de janvier l'attention des futurs bacheliers est appelée sur l'existence de ce système en leur laissant un délai raisonnable pour s'informer sur les lieux, les modalités pratiques de connexion et les dates limites de clôture.
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