Question de M. SERGENT Michel (Pas-de-Calais - SOC) publiée le 11/07/1996
M. Michel Sergent appelle l'attention de M. le Premier ministre sur la modicité de la revalorisation du SMIC au 1er juillet. En conséquence, il souhaiterait savoir si des mesures vont être prises pour assurer une relance de la consommation chez les personnes à faibles revenus.
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Réponse du ministère : Premier ministre publiée le 12/12/1996
Réponse. - Le Gouvernement se préoccupe légitimement de l'évolution du pouvoir d'achat des salariés à revenus modestes. D'une part, au cours des deux dernières années, il a veillé à ce que le pouvoir d'achat des salariés payés au SMIC, non seulement ne subisse aucune détérioration, mais augmente plus nettement que le pouvoir d'achat du salaire moyen des ouvriers sur lequel il est indexé. Ainsi, au 1er juillet 1995, le SMIC a été augmenté de 4 %, ce qui correspondait à une hausse de pouvoir d'achat de 2,5 %, dont un " coup de pouce " de 2,2 % au-delà de la revalorisation minimale obligatoire prévue par la loi. La revalorisation du SMIC en 1996 est allée elle aussi au-delà de l'obligation légale puisque la décision a été de porter la revalorisation à 2,50 %, 2 % déjà attribués au 1er mai au titre de l'indexation et 0,5 % au titre de la revalorisation au 1er juillet qui est décidée après l'examen annuel traditionnel en commission nationale de la négociation collective. D'autre part, le Gouvernement a poursuivi sa politique d'encouragement et de soutien à la négociation salariale dans les branches professionnelles, négociation dont le but est d'assurer aux salariés - notamment aux salariés des catégories les plus modestes - des salaires minima supérieurs au SMIC et dont l'échelle doit assurer une rémunération progressive en fonction des qualifications.
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