Question de M. DELANOË Bertrand (Paris - SOC) publiée le 04/07/1996
M. Bertrand Delanoë attire l'attention de M. le ministre de la défense sur la vulnérabilité des missiles de croisière. Les Etats-Unis développeraient des systèmes air-air afin de détruire les missiles de croisière en vol et des chasseurs CF-18 canadiens auraient intercepté avec succès des missiles Tomahawk. Il lui demande de bien vouloir faire le point sur ce type de système antimissile de croisière et quelles en sont les conséquences pour le développement de futurs systèmes de missiles de croisière subsoniques.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 05/09/1996
Réponse. - Les systèmes air-air d'interception doivent disposer de capacités de détection et de tir vers le bas pour détruire les missiles de croisière en vol. Cette spécificité technique a été retenue par les pays qui, comme la France, développent ces systèmes d'armes modernes. Toutefois, il convient de souligner que la difficulté majeure d'utilisation de ce type de système, contre les missiles de croisière, réside dans la détection effective et la désignation de l'objectif. En effet, la faible taille de ces missiles se caractérise par une signature électromagnétique quasiment imperceptible. C'est pourquoi le développement des missiles de croisière français de type Apache-Scalp EG s'effectue avec des spécifications exigeantes de discrétion vis-à-vis des systèmes de détection performants, tant au sol qu'aéroportés.
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