Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 27/06/1996
M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé et à la sécurité sociale l'article paru, sous la signature d'une journaliste, médecin de grande réputation, dans Le Figaro du 22 juin, à la rubrique " Sciences - section médecine, sous le titre : Nouvelle utilisation d'une technique éprouvée : stimulation cardiaque pour les coeurs à bout de souffle ". Il lui demande quelles conclusions il tire des études sur les expériences de la stimulation cardiaque, décrites et analysées au congrès Cardiostim 1996 qui vient de se tenir à Nice-Acropolis du 19 au 22 juin 1996. Il lui demande quelle est déjà la participation de son ministère aux travaux des équipes de la clinique du Val-d'Or à Saint-Cloud et du centre hospitalier universitaire de Rennes sur les possibilités d'avancées nouvelles dans le domaine de la stimulation électrique cardiaque pour grands insuffisants cardiaques, dont un éminent professeur du centre hospitalier de Rennes affirme que ce n'est qu'une " approche pas très lourde ni pour les malades ni financièrement ". Peut-il donner l'assurance que les nouvelles lois sur le financement de la sécurité sociale ne vont pas faire obstacle à l'accroissement du nombre des bénéficiaires de ces progrès de la stimulation électrique cardiaque ?
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Réponse du ministère : Santé publiée le 10/10/1996
Réponse. - Le congrès annuel de Cardiostim est le lieu chaque année de plusieurs communications novatrices, démontrant ainsi le dynamisme et les apports féconds à la cardiologie de la recherche clinique dans ce domaine spécialisé. Les communications faites tout récemment sur les indications de la stimulation élecrique dans l'insuffisance cadiaque terminale, chez des patients qui ne peuvent plus bénéficier des thérapeutiques médicamenteuses, sont du plus grand intérêt en ce qui concerne la qualité de vie des patients mais les études rapportées manquent cependant de recul pour savoir notamment si cette technique s'accompagne d'une augmentation de la durée de vie. En tout état de cause, la réforme du financement de la sécurité sociale ne sera en aucune façon préjudiciable à la recherche clinique dans ce domaine.
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