Question de M. DOUBLET Michel (Charente-Maritime - RPR) publiée le 13/06/1996
M. Michel Doublet demande à M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche s'il envisage de donner une suite favorable à la nouvelle demande d'ouverture d'un second cycle Sciences de la terre à l'Université de La Rochelle. Malgré un avis défavorable en 1995, stipulant que le cursus était trop spécialisé et déséquilibré, qu'il y avait excès d'enseignants extérieurs et qu'il était recommandé de réfléchir à la mise en place d'une formation cohabilitée avec d'autres universités, le département des Sciences et de la terre de l'Université de La Rochelle réitère sa demande. Il est précisé par la direction du département Sciences de la terre que les enseignements proposés sont répartis à volumes égaux entre les différentes matières, qu'afin d'assurer des débouchés aux étudiants, il leur est proposé une formation aux méthodes de mesures et au traitement des données en géophysique, géochimie et géologie et que le refus de la mention " géologie ou géochimie " permet d'éviter une spécialisation forcée. Enfin, concernant les " excès d'enseignants extérieurs ", il conviendrait d'apporter des précisions sur l'interprétation du statut des types d'enseignants mis à contribution.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 19/09/1996
Réponse. - L'ouverture de cette formation avait déjà été refusée en 1995, sur la base de l'avis des experts scientifiques qui estimaient le contenu de la formation proposée trop spécialisé et le projet mal coordonné avec les formations assurées par les autres universités de la région dans ce domaine. Le nouveau dossier présenté cette année a fait l'objet d'un examen tout aussi attentif. Toutefois, malgré les échanges entre les responsables de l'université et la mission scientifique et technique du ministère, le cursus apparaît toujours trop spécialisé pour un deuxième cycle de sciences de la terre et l'association avec une autre université (Poitiers), recommandée par les experts, n'a pu aboutir dans les délais requis pour une habilitation pour la rentrée universitaire de 1996. Un projet commun aux deux universités pourrait être proposé en vue d'une ouverture à la rentrée de 1997.
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