Question de M. BONY Marcel (Puy-de-Dôme - SOC) publiée le 28/03/1996
M. Marcel Bony appelle l'attention de M. le ministre délégué aux anciens combattants et victimes de guerre sur les préoccupations des ressortissants de son ministère vis-à-vis du maintien des cérémonies commémoratives officielles du 8 Mai, ainsi que du jour férié. En lui rappelant que l'Union française des associations de combattants n'est pas favorable à l'institution d'un jour unique du souvenir, il lui demande si le Gouvernement envisage réellement une telle solution.
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Réponse du ministère : Anciens combattants publiée le 09/05/1996
Réponse. - L'honorable parlementaire fait part de son inquiétude de voir supprimer les cérémonies du 8 Mai, comme d'autre depuis longtemps ont fait part d'une même crainte concernant les cérémonies du 11 Novembre, pour voir instaurer, éventuellement à l'avenir, une commémoration unique marquant la fin des conflits mondiaux. Le ministre délégué aux anciens combattants et victimes de guerre précise que, même si l'idée d'une journée nationale du souvenir qui commémorait la fin de tous les combats de la France en guerre paraît progresser, il est prématuré qu'une décision soit prise. Elle ne pourrait l'être que par les générations futures. Beaucoup de combattants de 1914-1918 sont encore vivants ; leurs enfants également. Les survivants du second conflit mondial sont encore très présents dans la vie de la nation et ils ont permis que la France écrasée en 1940 sorte finalement victorieuse de la guerre. Ils savent qu'ils ont mérité le 8 Mai et ils en connaissent l'importance. Pour les combattants d'Algérie, les associations qui les représentent sont dévisées sur la date à choisir pour commémorer la fin de leurs combats et il est apparu au ministre qu'un accord était pour le moment impossible à trouver. Il a donc été décidé de laisser chaque association libre du choix de sa manifestation. Le 11 Novembre et le 8 Mai continueront d'être commémorés avec éclat, comme sera commémoré le quatre-vingtième anniversaire de Verdun et comme le méritent ceux qui ont vécu l'événement.
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