Question de Mme POURTAUD Danièle (Paris - SOC) publiée le 13/03/1996
Mme Danièle Pourtaud rappelle à M. le ministre délégué à la jeunesse et aux sports que la charte olympique précise que le français est la langue officielle des jeux Olympiques. Héritage de Pierre de Coubertin, le français a promu et affirmé l'esprit et la tradition olympique dans le monde. Or, cette tradition est battue en brèche d'olympiades en olympiades. Déjà, en 1994 à Lillhammer, le ministre de la jeunesse et des sports avait menacé de retirer la délégation française du défilé inaugural si la présence du français n'était pas respectée dans le protocole de la cérémonie d'ouverture. On y remédia in extremis mais, aujourd'hui, on peut légitimement s'inquiéter sur ce qui se passe pour les jeux d'Atlanta. Comment peut-il, en effet, expliquer que les 1 500 volontaires francophones prévus à l'origine n'ont pu être recrutés à temps pour être formés à l'interprétariat ? Comment se fait-il que, sur ces 1 500 volontaires, il n'y en ait plus que 200 de prévus ? Comment explique-t-il que, dans le contrat qui lie le C.I.O. aux 11 villes candidates de 2004, ce soit la version anglaise du texte qui fera foi, alors que le chapitre II, article 27, alinéa 3, de la Charte olympique précise : " En cas de divergence entre les textes français et anglais de la charte olympique et de tout autre document du C.I.O., le texte français fera foi, sauf disposition expresse écrite contraire. " Peut-il l'assurer que la France a pris les mesures financières appropriées ? Que compte-t-il faire pour remédier à cette situation et revenir à la tradition et à l'esprit des jeux Olympiques définis par Pierre de Coubertin ?
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Réponse du ministère : Logement publiée le 01/05/1996
Réponse apportée en séance publique le 30/04/1996
Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.
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