Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 15/02/1996
M. Emmanuel Hamel appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la déclaration du préfet de police de Paris annonçant que " d'ici à deux mois, cent cinquante policiers vont participer à la nouvelle brigade anticriminalité de jour (BAC) ". Il lui demande s'il envisage la création à Lyon d'une même brigade.
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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 04/04/1996
Réponse. - La sécurité de la ville de Lyon qui, à l'instar des grandes villes, est fréquemment exposée aux phénomènes de violence et de délinquance urbaine sous diverses formes, constitue tout naturellement l'un des objectifs prioritaires du Gouvernement, qui entend résolument garantir le respect de l'autorité de l'Etat en tous lieux et toutes circonstances. C'est ainsi que tous comme Paris, Lyon dispose d'ores et déjà d'une brigade anti-criminalité, opérationnelle depuis le 2 octobre 1991. Cette unité, dirigée par un commissaire de police, est en son état forte de 137 fonctionnaires, dont trois officiers de police et 133 fonctionnaires du corps de maîtrise et d'application, ce qui lui permet, dans le domaine de la recherche du flagrant délit correspondant à sa vocation spécialisée, de développer sept jours sur sept un potentiel diurne et nocturne d'action sur la voie publique, répondant aux besoins spécifiques de l'agglomération lyonnaise. Cette unité qui vient renforcer les services traditionnels de la sécurité publique n'est pas du reste la seule puisque existe également à Lyon une brigade de répression des agressions et violences forte de 27 fonctionnaires. Enfin, le 22 janvier dernier, une sûreté départementale vient d'être créée dans le département du Rhône dont la vocation est de venir renforcer l'ensemble des circonscriptions de sécurité publique du Rhône, dont celle de Lyon.
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