Question de M. PENNE Guy (Français établis hors de France - SOC) publiée le 01/02/1996
M. Guy Penne attire l'attention de M. le ministre délégué à la coopération sur l'absence de nouvelles concernant le sort des quatre Français disparus à bord d'un véhicule dans la zone forestière en Casamance depuis le 6 avril 1995. Les familles de quatre touristes français disparus comptaient beaucoup sur la rencontre entre divers émissaires. Elles ont porté tous leurs espoirs sur la commission internationale des juristes basée à Genève. Il souhaiterait connaître les mesures envisagées par le ministre pour obtenir des assurances des gouvernements sénégalais et de Guinée-Bissau d'avoir enfin des éclaircissements sérieux.
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Réponse du ministère : Coopération publiée le 29/02/1996
Réponse. - Les autorités françaises, à tous les niveaux, ont à de multiples reprises rappelé aux autorités sénégalaises l'intérêt qu'elles attachaient à ce que toute la lumière soit faite sur cette disparition. Le Président de la République, à l'occasion de sa visite au Sénégal en juillet dernier, avait indiqué aux familles des disparus que l'Etat ne clorait pas le dossier tant qu'une incertitude demeurait sur le sort de nos compatriotes. Les recherches, menées en parfaite coopération par les armées sénégalaise et bissao-guinéenne, sur instruction de leurs gouvernements, se poursuivent, malheureusement sans résultat jusqu'alors. Les familles des disparus sont régulièrement tenues au courant de l'état des recherches. Les conditions de leur disparition et le délai qui court depuis celle-ci ne laisse malheureusement pratiquement aucun espoir qu'ils soient encore en vie, ce dont les familles ont été informées par le ministre des affaires étrangères. L'évolution de la situation en Casamance dont témoignent le cessez-le-feu accepté par les deux parties le 3 décembre dernier et les pourparlers de paix engagés entre la Commission nationale pour la paix mise en place par le Gouvernement et le Mouvement indépendantiste pourrait cependant permettre de faire prochainement la lumière sur cette douloureuse affaire.
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