Question de M. du LUART Roland (Sarthe - RI) publiée le 07/09/1995
M. Roland du Luart demande à M. le ministre de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation de porter à sa connaissance les mesures mises en oeuvre ou envisagées pour susciter une relance des exportations de jeunes bovins et de veaux lourds vers l'Italie. Il observe que, par suite des distorsions monétaires, les exportations de jeunes bovins vers l'Italie ont profondément chuté, cette situation compromettant l'ensemble de la filière du veau. Il préconise des mesures commerciales ciblées, assorties éventuellement d'aides publiques et d'une reprise de l'intervention publique, de nature à relancer les achats italiens de jeunes bovins.
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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 21/03/1996
Réponse. - L'examen des statistiques du commerce extérieur de la France avec l'Italie révèle que la dévaluation de la lire de février 1995 a entraîné des effets profonds sur les relations commerciales au cours des mois de mars et d'avril 1995. Toutefois, sur une période plus étendue, les exportations en volume n'ont pas baissé. Au contraire, en chiffres cumulés et en volume à la fin du mois de septembre, les exportations de 2,5 p. 100 en têtes et de 5 p. 100 en viandes fraîches : celles-ci se sont rapidement relevées au cours de l'été 1995. En valeur, le commerce des animaux vifs enregistre une baisse de 4,7 p. 100 par rapport à 1994. Pour les viandes fraîches, la baisse est de 3,2 p. 100. Il convient donc de souligner que nos courants traditionnels d'exportation ont ainsi été rétablis. Enfin, on constate que les opérateurs italiens n'ont répercuté sur leurs prix d'achat en France que la moitié environ de la baisse de la lire qui a perdu 15 p. 100 de sa valeur.
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