Question de M. BESSE Roger (Cantal - RPR) publiée le 20/07/1995
M. Roger Besse attire l'attention de Mme le ministre de la santé publique et de l'assurance maladie sur la nécessité d'améliorer la vie des diabétiques selon les recommandations de la déclaration de Saint-Vincent. Les diabétiques ne bénéficient pas de véritable 100 p. 100 de remboursement. Il s'agit du 100 p. 100 par rapport au TIPS qui ne représente pas la valeur de l'achat en pharmacie. Par ailleurs, cette maladie est encore mal connue, une information de grande ampleur auprès de l'entourage du malade (famille, école...) et des services de santé (médecine de ville, hôpitaux...) n'a pas encore été réalisée. En conséquence, il lui demande quelles mesures, elle envisage de prendre afin que les prises en charge financière et professionnelle des soins revues et que la qualité des soins et la qualité de vie soient facilités.
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Réponse du ministère : Santé publique publiée le 24/08/1995
Réponse. - Le ministre de la santé et de l'assurance maladie ne méconnaît pas les inquiétudes exprimées par l'Association française des diabétiques et la situation parfois difficile dans laquelle se trouvent les personnes diabétiques. Aussi l'amélioration de leurs conditions de vie et de soins fait-elle partie des actions qu'il entend mener. Cependant, il est rappelé que le système de couverture sociale actuellement en vigueur permet une prise en charge très complète des malades atteints de cette affection, et que les services centraux du ministère suivent attentivement les recherches actuellement entreprises sur cette affection, en liaison avec le Conseil supérieur du diabète. Les propositions dont se fait l'écho l'honorable parlementaire seront prises en compte dans les études et réflexions menées actuellement à ce propos, dans le respect de la nécessaire maîtrise médicalisée des dépenses de santé.
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