Question de M. HUGUET Roland (Pas-de-Calais - SOC) publiée le 15/06/1995
M. Roland Huguet appelle l'attention de Mme le ministre de la solidarité entre les générations sur l'insuffisance de l'allocation veuvage pour permettre l'insertion professionnelle du conjoint survivant par une formation qualifiante. Dans cet objectif, il serait souhaitable de servir cette allocation, revalorisée au niveau du minimum vieillesse, durant trois années sans dégressivité. Il lui demande si elle envisage de prendre des mesures en ce sens.
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Réponse du ministère : Solidarité entre les générations publiée le 24/08/1995
Réponse. - L'assurance veuvage instituée par la loi du 17 juillet 1980 a pour finalité d'assurer aux veuves ou aux veufs ayant charge de famille qui se trouvent dépourvus de ressources suffisantes au décès de leur conjoint une couverture sociale ainsi qu'une aide financière temporaire leur permettant de surmonter le choc du veuvage et de s'insérer ou se réinsérer dans la vie professionnelle. Cette finalité d'incitation à l'insertion, associée au constat de l'acuité des difficultés rencontrées la première année du veuvage, a conduit à fixer un montant de l'alloccation plus important l'année suivant le décès du conjoint. Toutefois, les conjoints survivants qui connaissent des difficultés plus durables peuvent percevoir, en complément de l'allocation de veuvage, une allocation différentielle de revenu minimum d'insertion déterminée en fonction de la composition du foyer et de ses ressources, allocation de veuvage incluse. La conjonction de ces dispositifs permet aux allocataires de l'assurance veuvage de disposer de revenus supérieurs au minimum vieillesse.
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