Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - C) publiée le 13/04/1995
Mme Marie-Claude Beaudeau demande à M. le ministre de l'équipement, des transports et du tourisme de lui faire connaître la date à laquelle la nouvelle piste de l'aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis) sera mise en service. Elle lui demande de lui faire connaître les conséquences du fonctionnement de cette nouvelle piste sur le développement du trafic, la modification entraînée pour les zones de nuisance et la qualité de vie des riverains du Val-d'Oise et de la Seine-Saint-Denis.
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Transmise au ministère : Aménagement du territoire
Réponse du ministère : Équipement publiée le 08/02/1996
Réponse. - La nouvelle piste de l'aéroport de Paris-Le Bourget a été construite pour permettre d'améliorer la capacité de l'aéroport Charles-de-Gaulle (CDG) et non celle du Bourget. Cela s'inscrit dans le cadre plus général de l'évolution des procédures d'approche de CDG décrite dans le rapport de M. Douffiagues et dont l'orientation a été retenue par le ministre chargé de l'aviation civile. Dans ce cadre, l'utilisation de la nouvelle piste du Bourget se fera par étapes. Le gain opérationnel complet de cette nouvelle piste sera obtenu en avril 1997. Les conditions de décollage et d'atterrisage à l'Ouest du terrain (décollage face à l'Ouest et atterrissage face à l'Est) ne changeront pas : ces mouvements se feront toujours sur la piste existante (07/25). De manière complémentaire, et pour ne pas induire de contrainte supplémentaire, la nouvelle piste (09/27) ne sera exploitée que dans sa trouée Est, c'est-à-dire pour les décollages face à l'Est et les atterrissages face à l'Ouest. La capacité d'accueil de l'aéroport ne devrait pas varier dans d'importantes proportions. Si l'on se réfère aux dernières, les statistiques montrent que le trafic est en régression (51 000 mouvements en 1993, 49 000 en 1994 et 47 000 estimés en 1995). Pour diminuer les nuisances sonores de l'aérodrome pendant la nuit, le décollage des avions équipés de turboréacteurs est interdit entre 22 h 15 et 6 heures locales. Des ordres stricts ont été donnés au directeur d'aérodrome pour limiter au maximum les dérogations.
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