Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 06/04/1995
M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de M. le ministre de l'économie l'inquiétude légitime que suscite parmi le personnel du Crédit Lyonnais l'annonce informant que le plan de redressement de cette banque pourrait se traduire par plus de 1 500 suppressions d'emplois d'ici au printemps 1996. Il lui demande quelles dispositions vont être imposées à la direction du Crédit Lyonnais pour que, étant donné l'importance des actifs de la banque, sa déplorable gestion des précédentes années ne soit pas payée par des économies faites en licenciant des milliers d'employés dévoués et compétents.
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Réponse du ministère : Économie publiée le 20/07/1995
Réponse. - A la suite des difficultés rencontrées par le Crédit lyonnais, un plan de redressement a été mis en place. Ce plan, dans lequel l'Etat, principal actionnaire, intervient, a pour objectif le retour à la viabilité de la banque, ce qui suppose que le Crédit lyonnais retrouve rapidement une rentabilité satisfaisante. La rentabilité intrinsèque de l'établissement se doit par ailleurs d'être redressée au regard, notamment, de la concurrence imposée par ses grands compétiteurs. C'est pourquoi le Crédit lyonnais a pris un certain nombre d'engagements, plus particulièrement en matière d'amélioration de la productivité, qui est une condition essentielle de son redressement. Compte tenu des perspectives du secteur bancaire et de la situation particulière du Crédit lyonnais, le respect de cet objectif passe notamment par une diminution des coûts. Pour ce faire, la banque a préparé un plan social dont les mesures reposent, en premier lieu, sur le principe du volontariat.
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