Question de Mme DIEULANGARD Marie-Madeleine (Loire-Atlantique - SOC) publiée le 23/02/1995
Mme Marie-Madeleine Dieulangard appelle l'attention de M. le ministre de la culture et de la francophonie sur la situation du réseau de spectacle " Orques Idées ", qui regroupe une centaine de petites et de moyennes salles de spectacles sur l'ensemble du territoire national. Elle rappelle que ce réseau permet un accès à la culture et au spectacle vivant à des populations de quartiers défavorisés ou de petites villes éloignées des grands circuits culturels traditionnels. Par son action, ce réseau lui paraît démontrer la nécessité d'offrir toute sa place à la culture dans le cadre d'une politique nationale d'aménagement du territoire. Elle rappelle également que ce réseau dont l'utilité n'est plus à démontrer doit faire face à de sérieuses difficultés financières, dues en grande partie au coût de la production de tout spectacle culturel. Faute d'un appui de l'Etat plus affirmé, elle craint que l'avenir de ce réseau ne soit bien sombre. En conséquence, elle lui demande quelles sont ses intentions concernant le devenir de ce réseau et s'il entend débloquer les moyens nécessaires à son rayonnement.
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Réponse du ministère : Culture publiée le 18/05/1995
Réponse. - Le réseau Orques Idées est bien connu du ministère de la culture et de la francophonie. Une subvention de 52 000 francs est accordée aux rencontres professionnelles dites du " Chaînon " organisées chaque année à Tours, à laquelle s'est ajouté en 1994, un crédit exceptionnel de 75 000 francs pour le salon marché " MECSI ". Par ailleurs, le fonds de soutient aux variétés qui gère la taxe parfiscale sur les spectacles de variétés et le fonds pour la création musicale interviennent respectivement à hauteur de 250 000 francs et de 90 000 francs. Le réseau Orques Idées joue un rôle important par des économies d'échelle et la mise en réseau des salles facilitant les tournées et l'aménagement culturel du territoire. Le réseau Orques Idées aurait souhaité pouvoir développer ses activités en 1995, et bénéficier pour cela de d'attribution de mesures nouvelles. Cela ne sera pas possible, cette année, en raison des contraintes budgétaires mais ce dossier sera examiné de nouveau, avec attention, en 1996.
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