Question de M. PAGÈS Robert (Seine-Maritime - C) publiée le 15/12/1994

M. Robert Pagès appelle l'attention de Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la santé et de la ville, sur les centres sociaux, lesquels implantés dans les quartiers urbains ou les cantons ruraux oeuvrent avec de multiples partenaires pour la promotion et la mise en oeuvre de réponses appropriées aux aspirations des habitants. Ces interventions particulièrement difficiles dans le contexte actuel nécessitent un soutien de l'Etat et des collectivités territoriales. Actuellement, le ministère des affaires sociales, de la solidarité et de la ville, intervient dans le financement des postes FONJEP (45 000 francs par poste). Ceux-ci sont au nombre de 414 alors que 900 centres sociaux associatifs devraient en être bénéficiaires (8,5 postes sur la région Haute-Normandie pour 24 centres sociaux associatifs). Les missions sociales des centres sociaux s'enracinent dans le long terme et appellent un minimum de financement stable. Il lui demande quelles mesures elle compte prendre pour permettre la création de nouveaux postes FONJEP pour les années qui viennent.

- page 2930


Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 16/03/1995

Réponse. - Le Gouvernement est tout à fait conscient de la qualité du travail accompli par les centres sociaux, de la place qu'ils tiennent dans l'animation locale et la lutte pour l'insertion des personnes et des groupes en difficulté et de l'intérêt que présentent les postes FONJEP pour le développement de leurs actions. Aussi, à la suite de la consultation nationale des jeunes, a-t-il décidé la création d'un nombre important de postes FONJEP. Cette mesure fait actuellement l'objet des études nécessaires au sein des départements ministériels intéressés. Le ministère des affaires sociales, de la santé et de la ville, pour ce qui le concerne, a la responsabilité de l'attribution de 1 690 postes FONJEP, dont 414 pour les centres sociaux, représentant chacun un montant annuel de 45 000 francs, attribués pour trois ans par des commissions régionales. L'aide est fondée sur un projet d'animation associatif. Comme l'a annoncé le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la santé et de la ville, lors des débats budgétaires à l'Assemblée nationale, en novembre dernier, 185 postes supplémentaires seront affectés en 1995 au titre de la politique de la ville pour des actions menées dans le cadre de la vie associative. L'ensemble de ces mesures montre clairement tout l'intérêt que porte le Gouvernement au rôle des centres sociaux et leur permettra d'élargir leur champ d'intervention.

- page 618

Page mise à jour le