Question de M. RIGAUDIÈRE Roger (Cantal - RPR) publiée le 01/12/1994
M. Roger Rigaudière attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les conditions d'enseignement de la discipline " Vie sociale et professionnelle " en lycée technique et professionnel. Cette discipline est importante pour l'insertion sociale à venir des élèves, dans la mesure où elle est la seule dans le cadre de laquelle soient abordées directement les questions relatives à la famille, au logement, à la vie affective, au sida, à la drogue, ou encore à l'alcoolisme. L'enseignement de " Vie sociale et professionnelle " requiert donc un dialogue avec les élèves qui, pour rester efficace et pédagogique, ne peut se faire qu'avec un nombre réduit de jeunes - dix-huit au maximum. Or la circulaire no 94-165 du 25 mai 1994 prévoit que l'effectif des groupes en cours de " Vie sociale et professionnelle " ne sera dédoublé que s'il excède vingt-quatre élèves. Ne serait-il pas souhaitable de rétablir, pour cet enseignement, une possibilité de dédoublement des groupes, sans condition de nombre minimal d'élèves, ou à défaut, lorsque l'effectif excède dix-huit élèves ?
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 29/12/1994
Réponse. - Antérieurement à la parution de l'arrêté du 17 juin 1994, l'horaire d'enseignement de " Vie sociale et professionnelle " s'élevait à une heure hebdomadaire. La traduction officielle dans les textes de la possibilité de dédoubler cet enseignement reflète bien l'intérêt qui s'attache à cette discipline et vise son développement pour l'ensemble des BEP. S'agissant du seuil de dédoublement en " Vie sociale et professionnelle ", le ministère de l'éducation nationale n'a pas souhaité établir de seuil rigide, laissant le soin aux chefs d'établissement d'apprécier au mieux, localement, les conditions dans lesquelles cette discipline doit être enseignée aux élèves.
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