Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 17/11/1994
M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre de l'industrie, des postes et télécommunications et du commerce extérieur sur l'avenir de la division minière Cogema-Simo du Lodévois. Après la suppression de 242 emplois, l'activité annuelle de l'unité du Lodévois a été ramenée à 500 tonnes d'uranium. Les propos tenus récemment par Cogema, liés à la chute des cours de l'uranium, augurent d'un avenir incertain pour la production d'uranium en France. Aussi, il lui demande de lui préciser les perspectives de la division minière du Lodévois tant en terme de production que d'emplois. Il lui demande, par ailleurs, quelle sera la politique de la France, dans les cinq années à venir, en matière de production d'uranium.
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Réponse du ministère : Industrie publiée le 05/01/1995
Réponse. - Au titre du plan social présenté courant 1993, la Cogema s'est engagée à maintenir, dans sa division minière de Lodève, une activité déficiaire de 500 tonnes/an et un effectif de 250 personnes, jusqu'à épuisement des réserves actuellement en exploitation. En supposant un prolongement du rythme actuel de production, l'activité minière de l'unité du Lodévois devrait s'arrêter courant 1998. Depuis le rachat en 1993 des mines d'uranium du groupe Total, la Cogema est devenue l'unique producteur français d'uranium. La production de la Cogema sur les sites miniers français sera de l'ordre de 1 000 tonnes d'uranium en 1994. Ce niveau annuel devrait se maintenir jusqu'en 1996, puis décroître pour atteindre le niveau de 400 tonnes en 1999. Grâce à l'exploitation à l'étranger de ressources uranifères à meilleure teneur économique, la décroissance de l'activité minière sur le sol français, amorcée en 1989, ne vient pas menacer notre sécurité d'approvisionnement en uranium.
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