Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - RI) publiée le 13/10/1994
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de la défense, sur l'intérêt qu'il y a à faire en sorte que, sur le plan des économies à réaliser, les unités de retour d'un théâtre d'opérations ou d'interventions, puissent être débarqués à l'aérodrome le plus proche et le plus pratique. Ainsi par exemple, les unités stationnées dans les Vosges devraient emprunter l'aérodrome de Mirecourt-Juvaincourt, ancien terrain de l'OTAN, qui possède une piste permettant aux aéronefs les plus lourds d'atterrir en toute sécurité. Il lui demande son avis à ce sujet.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 01/12/1994
Réponse. - Chaque fois que cela est possible, les terrains retenus sont ceux situés au plus près des garnisons de stationnement des unités concernées. Lorsque plusieurs éléments appartenant à des unités différentes sont regroupés dans le même aéronef, le terrain est alors géographiquement choisi de façon à minimiser au maximum les déplacements, par voie routière, de la majorité des personnels transportés. Dans le cas de l'aérodrome d'Epinal-Mirecourt, la résistance de la piste est insuffisante pour recevoir les B 747. Par ailleurs, l'utilisation de cette piste par les DC-8 et les A-310 du commandement des forces aériennes de projection ou les avions de type équivalent, affrétés par l'ONU, nécessite une dérogation délivrée par les autorités aéroportuaires. Or les délais d'obtention de cette dérogation ne sont pas compatibles avec les contraintes propres aux activités opérationnelles. De plus, l'assistance technique de ces appareils est assurée, en escale, par le groupe Air France en vertu d'un marché conclu par l'armée de l'air. Or, cette société n'est pas représentée sur l'aérodrome d'Epinal-Mirecourt.
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