Question de M. MAMAN André (Français établis hors de France - NI) publiée le 06/10/1994
M. André Maman appelle l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la situation actuelle du Liban. Il lui rappelle, en effet, que, la paix revenue, ce pays se trouve aujourd'hui engagé dans la voie de la reconstruction et du développement, notamment dans le domaine de l'enseignement supérieur. Aussi, compte tenu des liens étroits qui unissent le Liban et la France, il lui demande de bien vouloir lui indiquer ce que son ministère envisage de faire pour aider ce pays et de lui préciser la nature des aides éventuelles qui seront apportées, par notre pays, à la renaissance de l'enseignement supérieur libanais.
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Réponse du ministère : Enseignement supérieur publiée le 29/12/1994
Réponse. - Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche a signé avec le ministre de la culture et de l'enseignement supérieur du Liban, le 9 juillet 1994 à Beyrouth, un relevé de conclusions décidant la mise en oeuvre d'un certain nombre d'actions de coopération portant sur : la réorganisation administrative des enseignements supérieurs et de la recherche au Liban et le détachement d'experts français dans ce domaine ; l'organisation des enseignements et de la recherche grâce à une contribution française et à la refonte des cursus universitaires, notamment en médecine, pharmacie, agronomie et sciences de l'ingénieur. Cette contribution s'exprime d'ores et déjà par la mise à disposition d'enseignants et de chercheurs auprès d'universités libanaises et prochainement du CNRS libanais ; la mise en place de cotutelles de thèses ; le développement des capacités de gestion de l'information scientifique du Liban ; la formation des professeurs de l'enseignement
technique : un accord a été signé entre l'IPNET (Institut pédagogique national pour l'enseignement technique) et l'ENS (Ecole normale supérieure) de Cachan le 7 juillet 1994 pour une durée de cinq ans ; la contribution au développement de l'enseignement supérieur technologique court, notamment par la création d'un IUT à Saïda ; la poursuite d'une coopération dans le domaine de la formation continue, par le soutien à la collaboration du CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) avec l'institut des sciences appliquées et économiques du Liban ; l'étude conjointe des organismes de recherche et des entreprises pour l'implantation d'une technopole au Liban.
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