Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - RI) publiée le 29/09/1994
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du tourisme sur la multiplication, en France, depuis 1984, des ronds-points giratoires qui ont, indéniablement, fait diminuer le nombre des accidents mortels. Il semble cependant qu'actuellement, ils prolifèrent de façon anarchique, et parfois, en raison de leur coût, ne se justifient pas. Au surplus, il apparaît que le piéton n'est pas toujours en sécurité, ni protégé, et que cyclistes et motards ont des difficultés à s'insérer dans le trafic. Il conviendrait donc, après une période prolifique, de procéder à une distribution plus rationnelle des ronds-points giratoires.
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Réponse du ministère : Équipement publiée le 01/12/1994
Réponse. - Il est vrai que de nombreux carrefours giratoires ont fait leur apparition depuis quelques années. La sécurité qu'ils apportent et leurs performances en matière de capacité ont permis leur développement rapide. Il est vrai cependant que, parfois, des carrefours giratoires ont été implantés de façon inappropriée faute d'une étude préalable suffisante. Si leur coût peut paraître élevé, il demeure inférieur à celui des carrefours à feux, plus complexes tant au point de vue de l'installation que de l'entretien. Sur le plan de la sécurité, un carrefour à sens giratoire bien conçu, et accordant priorité aux véhicules déjà engagés sur l'anneau de circulation est beaucoup moins dangereux qu'un autre carrefour, particulièrement au niveau de la gravité des accidents. Il contribue par ailleurs à la modération des vitesses et à leur homogénéité en aval du carrefour. Il est de ce fait très utilisé à l'entrée des agglomérations. Des guides techniques sur la réalisation de ce type d'aménagement, tant en rase campagne qu'en agglomération, ont été élaborés et peuvent utilement servir de référence.
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