Question de M. POURCHET Jean (Doubs - UC) publiée le 22/09/1994
M. Jean Pourchet appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le problème lié à l'enseignement de la vie sociale et professionnelle (VSP) en lyccée technique, autrefois appelée économie familiale et sociale (EFS). Cette matière nécessite un cours particulièrement individualisé de manière à être efficace dans les échanges qu'elle doit engendrer sur des sujets aussi importants que sont la famille, le logement, la vie affective, les IVG, le sida, la drogue, l'alcoolisme. Or une circulaire parue au B.O. du 2 juin 1994 porte à vingt-quatre élèves la limite du dédoublement des classes alors qu'elle était auparavant à dix-huit. Il lui demande s'il ne serait pas possible de favoriser, pour cette matière en particulier, un dédoublement à dix-huit élèves.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 10/11/1994
Réponse. - Antérieurement à la parution de l'arrêté du 17 juin 1994, l'horaire d'enseignement de la vie sociale et professionnelle dans les brevets d'études professionnelles s'élevait à une heure hebdomadaire. En traduisant de façon officielle dans les textes la possibilité de dédoubler cet enseignement, le ministère a marqué tout l'intérêt qu'il attache à cette discipline et a bien favorisé son développement pour l'ensemble des brevets d'études professionnelles. S'agissant du seuil de dédoublement en vie sociale et professionnelle, le ministère n'a pas souhaité établir de seuil rigide, laissant le soin aux chefs d'établissement d'apprécier au mieux, localement, les conditions dans lesquelles cette discipline doit être enseignée aux élèves.
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