Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - RI) publiée le 01/09/1994
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le système de notation en usage dans les disciplines littéraires ou philosophiques au baccalauréat et sur l'intérêt à réfléchir sur ce problème pour mettre en place des dispositifs et des critères précis et appropriés afin d'éviter " la part de loterie ". Ne serait-il pas indispensable de tenir compte du livret scolaire lorsqu'il y a une trop grande distorsion entre les résultats de l'examen et le travail d'un bon élève ?
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 27/10/1994
Réponse. - L'amélioration de la qualité de la correction des copies aux examens et, plus particulièrement, au baccalauréat, est une des conditions essentielles d'une bonne évaluation des candidats. Ce souci doit être pris en compte particulièrement dans les disciplines littéraires, la notation des épreuves de ces dernières répondant par nature à des critères moins objectifs que dans les autres disciplines. La réglementation prévoit que des commissions d'harmonisation des notes se réunissent pour chaque discipline ; elles permettent de réduire les écarts excessifs de notation pratiqués par les jurys et, en cas de trop grandes disparités, proposer aux correcteurs les révisions nécessaires. En outre, le livret scolaire du candidat constitue un élément d'appréciation important qui ne peut conduire qu'à un relèvement de la note, jamais à son abaissement. Ce dispositif fonctionne généralement de façon satisfaisante, même si des dysfonctionnements limités peuvent être déplorés. Pour réduire au maximum ces aléas, le ministre donnera prochainement des instructions pour, d'une part, rappeler aux examinateurs les termes de la réglementation et, d'autre part, étudier selon quelles modalités la barème de notation pour les disciplines littéraires peut être amélioré.
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