Question de M. LAGOURGUE Pierre (La Réunion - UC) publiée le 09/06/1994
M. Pierre Lagourgue attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la nécessité d'ouvrir une classe de lettres supérieures à la Réunion. En effet, selon les résultats d'une étude effectuée sur l'opportunité d'un tel projet, il ressort que trente à quarante élèves de terminale choisiraient de suivre cette option dans le département plutôt qu'en métropole. A l'heure actuelle, l'absence de cette section à la Réunion amène un certain nombre de bacheliers à renoncer à cette orientation pour des raisons d'ordre tant psychologique (les familles hésitent à envoyer leurs enfants en métropole immédiatement après le baccalauréat, craignant qu'ils souffrent de l'isolement et de l'éloignement) qu'économique (la charge financière d'un séjour prolongé en métropole reste lourde, même pour les boursiers). En outre, les conditions techniques et pédagogiques de l'installation d'une telle classe, dont le coût budgétaire serait modique, sont parfaitement réunies au lycée Leconte-de-Lisle de Saint-Denis. Il lui demande en conséquence de bien vouloir prendre les dispositions qui s'imposent pour permettre effectivement la création d'une classe de lettres supérieures à la Réunion.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 01/09/1994
Réponse. - Le projet d'ouverture d'une classe de lettres supérieures figure au schéma de développement des formations post-baccalauréat de l'académie de la Réunion. Compte tenu de l'insuffisance du vivier des élèves susceptibles d'alimenter cette classe, il n'est pas encore possible d'envisager sa création. Le dossier est cependant suivi avec attention par les autorités académiques, qui ne manqueront pas d'en signaler les évolutions à l'administration centrale.
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