Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - C) publiée le 21/04/1994
Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le Premier ministre sur la décision prise par le Gouvernement de ne pas inviter officiellement le Parti communiste français à la célébration du 50e anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance. Elle s'étonne que l'esprit qui a animé ceux qui se sont unis, ont travaillé, élaboré un programme novateur, démocrate, de progrès, qui permit le redressement du pays, soit oublié au point d'écarter une des forces vives du combat libérateur, de l'action de redressement national et de construction d'un ensemble sur lequel se fondent les grandes valeurs de notre temps. Elle lui demande les raisons politiques ayant justifié une telle attitude vis-à-vis d'un parti dont le général de Gaulle se disait " convaincu que l'adhésion au conseil national apportait une contribution importante à l'intérêt national justifiant un remerciement public ". Elle lui demande quelles mesures envisage le Gouvernement pour que lors des cérémonies ou manifestations célébrant l'Action nationale de la Résistance unie soit invité le Parti communiste français au même titre que les autres formations politiques et patriotiques de notre pays.
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Réponse du ministère : Premier ministre publiée le 02/06/1994
Réponse. - Ainsi que le relève l'honorable parlementaire, le Parti communiste français n'a pas été invité à la célébration du 50e anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance. Il en est de même pour tous les autres partis politiques, comme le veut la règle dans les circonstances semblables. Par contre, de très nombreuses personnalités de toutes les sensibilités politiques étaient présentes, ainsi que toutes les associations représentatives de la Résistance dont toutes les composantes étaient ainsi représentées. Le Gouvernement s'attache à la mémoire et la vérité historiques. En particulier, il continuera à veiller à ce que le rôle et la place des communistes dans la Résistance, à l'occasion des cérémonies du cinquantenaire de la Libération, reçoivent un juste hommage.
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