Question de M. SIGNÉ René-Pierre (Nièvre - SOC) publiée le 22/04/1994
M. René-Pierre Signé attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les problèmes de régression de compétences et d'effectifs que connaît le lycée professionnel de Château-Chinon. Construit pour 504 élèves, il en abrite actuellement 317 avec des perspectives encore inférieures pour 1994-1995. La suppression de certaines sections comme le CAP Employés techniques de collectivités a été particulièrement préjudiciable. Une convention signée l'année dernière, entre le ministère de l'éducation nationale et le ministère de la défense, tendant à faciliter l'accès, l'installation, la prise en charge des enfants de militaires et à créer une section Imprimerie est une mesure intéressante, peut-être prometteuse, mais jusque-là sans effet. Ces sections pourraient concerner la création d'un bac Technologie hôtellerie ; d'une section Formation des arts de la table ; d'une section Formation traiteur ; d'une section Imprimerie, reliure ; d'une section Métiers de la mise en scène théâtrale et du spectacle,entre autres : restauration des costumes de scène, en complémentarité avec les expositions du musée du costume. Ces projets pourraient trouver comme enseignants des artisans locaux contractuels. La suppression récente d'un poste ATOS montre que nos craintes et protestations n'ont pas été enregistrées ou entendues. Cette suppression intervient sans que les spécificités de ce lycée aient été prises en compte : établissement très vaste, d'entretien difficile, vocation hôtelière, accueil d'un public non scolaire et aussi accueil de soixante-cinq élèves du lycée agricole, de cent cinquante enfants des écoles primaires du secteur, etc. Il serait souhaitable que des mesures soient prises rapidement au cours de l'année pour enrayer cette baisse d'effectifs inquiétante pour la région, étant entendu que le premier exode rural est l'exode scolaire. Il serait, en outre, dommage et dommageable qu'un aussi bel établissement, dont le financement a été lourd, considéré en son temps comme un des fleurons des lycées de la Nièvre, périclite pour voir un jour son existence remise en question.
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Réponse du ministère : Relations avec le Sénat publiée le 07/05/1994
Réponse apportée en séance publique le 06/05/1994
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