Question de M. RENAR Ivan (Nord - C) publiée le 17/03/1994

M. Ivan Renar attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les conditions d'enseignement des langues vivantes dans le primaire. En effet, cet enseignement précoce des langues vivantes est actuellement assuré par des professeurs de collèges et lycées payés en heures supplémentaires et bénéficiant d'indemnités de déplacement. Cette situation peut apparaître d'autant plus paradoxale que de très nombreux jeunes diplômés, aptes à pratiquer ces enseignements, sont inscrits à l'ANPE. En conséquence, il lui demande quelles mesures il pourrait prendre pour affecter ces jeunes enseignants sur ces postes, ce qui permettrait de créer un important gisement d'emplois nouveaux.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 28/04/1994

Réponse. - L'enseignement des langues vivantes étrangères à l'école est dispensé, conformément aux circulaires réglementant cette opération (en particulier, les circulaires no 89-065 du 6 mars 1989 et no 90-070 du 26 mars 1990), par trois sortes d'enseignants : des maîtres du premier degré dont la compétence linguistique a été reconnue ; des enseignants de langues vivantes étrangères du second degré ; la troisième catégorie est celle des intervenants extérieurs qui sont recrutés et rémunérés par les collectivités locales volontaires, désireuses de s'associer à la mise en place et au fonctionnement de cet enseignement. Leurs compétences linguistique et pédagogique doivent être attestées par les recteurs, en liaison avec les corps d'inspection. C'est dans cette dernière catégorie qu'il est actuellement possible à des jeunes diplômés de dispenser des enseignements de langues vivantes à l'école. En 1992-1993, 33 p. 100 des groupes d'enseignement étaient assurés par des instituteurs et professeurs d'école, 39 p. 100 par des professeurs du second degré, 28 p. 100 par des intervenants extérieurs.

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