Question de M. ROBERT Jean-Jacques (Essonne - RPR) publiée le 03/04/1994
M. Jean-Jacques Robert attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du tourisme sur la mission fixée par le comité interministériel d'aménagement du territoire, réuni à Mende le 12 juillet 1993, à l'Ile-de-France, d'affirmer son rayonnement international. Dans ce cadre, l'aéroport d'Orly, situé en partie dans le département de l'Essonne, se doit de privilégier l'accueil international et les relations aériennes avec l'ensemble des pays du monde. Or force est de constater que la plate-forme aéroportuaire d'Orly n'offre pas de liaisons avec l'Europe du Nord, notamment la Grande-Bretagne, le Benelux, la Suisse ou les pays d'Europe centrale. L'Allemagne n'est desservie que par six vols hebdomadaires à destination de Francfort. L'Italie n'est desservie que par un vol par semaine à destination de la Sardaigne. Alors que les entreprises de la région Ile-de-France sont concentrées principalement dans le Sud-Ouest de Paris, toutes les liaisons aériennes avec Londres sont regroupées sur l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (environ 80 vols quotidiens). Cela conduit à un déséquilibre flagrant des dessertes aériennes de la région, notamment en défaveur du département de l'Essonne, dont pourtant les relations commerciales avec les pays européens s'intensifient. C'est pourquoi, devant les carences dans la desserte des capitales européennes depuis l'aéroport d'Orly et constatant, d'une part, l'évolution du trafic aérien et l'augmentation des déplacements professionnels par ce mode de transport et, d'autre part, l'impact de la proximité de l'aéroport d'Orly dans la décision d'implantation et le choix de localisation des entreprises, il lui demande s'il ne pourrait être envisagé le renforcement de l'aéroport d'Orly en tant que " pôle de voyages " pour l'Europe, par l'instauration de liaisons aériennes régulières avec les pays européens desservis jusqu'ici essentiellement, voire exclusivement, par l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, afin que puisse être remédié à une situation dommageable en premier lieu aux entreprises de son département.
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Réponse du ministère : Relations avec le Sénat publiée le 23/04/1994
Réponse apportée en séance publique le 22/04/1994
Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.
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