Question de M. LARCHER Gérard (Yvelines - RPR) publiée le 18/11/1993
M. Gérard Larcher attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les conditions de fonctionnement de l'Ecole nationale vétérinaire de Maisons-Alfort. Cet établissement d'enseignement supérieur, berceau mondial de l'enseignement vétérinaire, a un besoin urgent de crédits d'investissements pour remettre en état ses locaux d'enseignement et de recherche. Il lui demande quel devenir il entend donner à cet établissement ou s'il entend reprendre l'avant-projet d'un grand institut des sciences du vivant dans lequel l'Ecole nationale vétérinaire trouverait sa place tout en gardant sa spécificité.
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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 14/04/1994
Réponse. - Il est parfaitement exact que de nombreux bâtiments de l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort sont dans un état fortement dégradé. Cette situation a été signalée dans plusieurs rapports au cours de ces dernières années. L'avenir des écoles d'enseignement supérieur agronomique et vétérinaire dans la région Ile-de-france a suscité dans la période récente de nombreuses interrogations. En particulier, avait été avancé le projet de création d'un institut des sciences et techniques du vivant. Ce projet est aujourd'hui abandonné et les établissements concernés souhaitent pouvoir développer leurs missions dans un contexte stabilisé et sur des perspectives claires. C'est pourquoi une mission a été confiée à l'automne dernier à M. le sénateur Pierre Laffitte afin de définir les quelques scénarios les plus réalistes et les plus adaptés aux besoins de notre pays. M. le sénateur Pierre Laffitte remettra prochainement ses conclusions. Sur la base de son rapport, les décisions indispensables seront arrêtées. Elles prendront pleinement en compte les besoins de réhabilitation du patrimoine immobilier des établissements et, tout particulièrement, de l'école nationale vétérinaire d'Alfort.
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