Question de M. MADRELLE Philippe (Gironde - SOC) publiée le 21/10/1993
M. Philippe Madrelle appelle l'attention de Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la santé et de la ville, sur le mécontentement exprimé par les utillisateurs de Préviscan, qui sont environ 500 000. Il souligne que depuis janvier 1993, ce médicament est vendu uniquement en boîte de huit comprimés au prix de 12,20 francs, ce qui représente une augmentation de 192 p. 100 alors qu'auparavant ce médicament était vendu par boîte de cent comprimés au prix de 52,20 francs. Il lui demande de bien vouloir lui préciser les raisons des changements de tarif et de conditionnement de ce médicament.
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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 24/03/1994
Réponse. - L'honorable parlementaire soulève le problème posé par le médicament Préviscan. Le prix de ce médicament n'a pas été augmenté, mais il existe sous deux conditionnements (un conditionnement de huit comprimés et un de cent comprimés) correspondant au traitement de pathologies différentes, l'un pour le traitement au long cours de la maladie thromboembolique, l'autre prescrit dans la prévention de la maladie thromboembolique. A la suite d'un problème technique, selon le laboratoire, la fabrication des boîtes de cent comprimés a été momentanément suspendue. Par conséquent, certains malades ont dû poursuivre leur traitement avec des boîtes de huit comprimés, dont le prix par comprimé était plus élevé que pour la boîte de cent comprimés. En effet, les grands conditionnements bénéficient en général d'un prix proportionnellement inférieur du fait de la prise en compte des frais fixes industriels et de la marge dégressive des pharmaciens d'officine en fonction des prix. Depuis le mois de septembre 1993, la fabrication de la boîte de cent comprimés a repris et est à nouveau disponible pour les malades ayant un traitement de longue durée.
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