Question de M. LENGLET Charles-Edmond (Somme - R.D.E.) publiée le 26/11/1992
M. Charles-Edmond Lenglet attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales et de l'intégration sur la baisse du pouvoir d'achat des retraités qui atteint 11 p. 100 depuis 1985. En effet, le mode de calcul de la revalorisation des pensions aboutit à un rattrapage inférieur à l'indice des prix à la consommation alors que de nouvelles cotisations sociales sont prélevées sur les retraites. Il lui demande donc les mesures qu'il envisage de prendre pour remédier à cette situation.
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Réponse du ministère : Affaires sociales publiée le 07/01/1993
Réponse. - Au cours de la décennie écoulée, les gouvernements successifs sont parvenus à maintenir le pouvoir d'achat des retraités. En effet, les prix ont progressé de 67,4 p. 100 entre 1981 et 1991. Or, au cours de la période, les revalorisations cumulées des pensions du régime général se sont élevées à 67,7 p. 100 et le montant du minimum vieillesse a été relevé de 93,7 p. 100. Le pouvoir d'achat d'une pension liquidée en 1981 a donc été strictement préservé jusqu'en 1991 et celui du minimum vieillesse a progressé de plus de 15 p. 100. A cette importante garantie s'ajoute l'ensemble des mesures favorables aux retraités prises depuis une dizaine d'années : abaissement de l'âge de la retraite à soixante ans, création de minima de pensions dans la plupart des régimes, relèvement du taux de la pension de réversion, mensualisation des pensions. Le Gouvernement entend continuer à préserver le pouvoir d'achat des pensions et est favorable à ce que, lorsque la situation de l'économie le permet, les retraités soient associés à son progrès. Cependant, le retour à une règle d'indexation des pensions sur les salaires bruts entraînerait un alourdissement des dépenses de retraite, qui pèserait de manière peu supportable sur le revenu des actifs.
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