Question de M. de VILLEPIN Xavier (Français établis hors de France - UC) publiée le 08/10/1992
M. Xavier de Villepin attire l'attention de M. le ministre de la défense sur l'accident d'hélicoptère survenu le 22 septembre dernier à Libreville, au Gabon. L'appareil, un " Fennec " de l'armée de l'air, s'est écrasé au cours d'une mission. Trois membres de l'équipage y ont trouvé la mort et deux autres ont été blessés. Un accident semblable s'était produit en 1988, en France (banlieue parisienne), sur le même type d'appareil, entraînant également mort d'homme. Il voudrait connaître les conclusions de la commission d'enquête et les mesures prises pour éviter un nouvel accident qui est douloureusement ressenti par tous.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 03/12/1992
Réponse. - La commission d'enquête technique qui s'est réunie à la suite de l'accident de l'Ecureuil AS 335 à Maisons-Laffitte le 6 avril 1988 a retenu, comme plus probable, l'hypothèse selon laquelle une panne initiale du pilote automatique aurait provoqué, de la part du pilote, une réaction de grande amplitude au manche cyclique, entraînant son blocage par le système de friction. Ces éléments ont conduit à effectuer des modifications sur les appareils du même type et à rappeler les consignes de sécurité données à tous les équipages. Dans le cas de l'accident survenu le 22 septembre 1992 au Gabon, l'enquête initiale est toujours en cours.
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