Question de M. ALLONCLE Michel (Charente - RPR) publiée le 06/08/1992
M. Michel Alloncle attire l'attention de M. le ministre des postes et télécommunications sur la fermeture partielle, en période estivale, des bureaux de poste dans les communes rurales, et tout particulièrement en Charente, sur décision de la direction départementale de La Poste. Cette mesure, déjà mise en place dans certaines communes du département de la Charente, va à l'encontre des intérêts des usagers et du service public que la population rurale est en droit d'attendre. Elle constitue, à plus ou moins long termes, un élément de désertification du monde rural . De plus, le tourisme rural peut souffrir de cette mesure. En conséquence, il lui demande si le remplacement du receveur, en congés annuels ou en tournée, ne devrait pas être assuré par un agent de la brigade départementale, afin d'éviter ces fermetures partielles.
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Réponse du ministère : Postes publiée le 29/10/1992
Réponse. - Les fermetures partielles des recettes rurales pendant la période estivale ne sont intervenues que le matin et n'ont concerné que peu de bureaux du département de la Charente. Il s'est agi des bureaux dont l'agent contractuel qui assure l'ouverture du guichet, le matin, au titre de la suppléance électrique, pendant que le receveur rural effectue la distribution du courrier, avait demandé des congés annuels. C'est donc une mesure purement conjoncturelle intervenant à une période où l'activité est en baisse notable. Bien entendu, le service de la distribution a été assuré normalement, et le guichet a été ouvert l'après-midi. Au cas par cas, il a été recherché une solution qui réponde aux besoins réels des usages, dans des conditions économiquement supportables. C'est ainsi que les solutions tendant à utiliser du personnel saisonnier venant de l'extérieur ou du personnel de remplacement titulaire (brigadier) n'ont pas été retenues en raison pour la première, d'une connaissance insuffisante du service postal à une position où il s'agit d'être directement opérationnel, et pour la seconde, de l'optimisation du recours aux capacités de moyens de remplacement. Il faut remarquer enfin que les fermetures temporaires ne représentent que 4 p. 100 des heures d'ouvertures potentielles des recettes rurales du département de la Charente.
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