Question de M. MERCIER Louis (Loire - UC) publiée le 16/04/1992
M. Louis Mercier attire l'attention de M. le ministre de la recherche et de l'espace sur les conséquences du programme de délocalisation de la recherche. En effet, dans ce domaine, la région de Saint-Etienne semble avoir été oubliée. Il lui demande quelles mesures il compte prendre pour aller à l'encontre de cette situation très préjudiciable au développement de l'enseignement supérieur stéphanois.
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Réponse du ministère : Recherche publiée le 10/12/1992
Réponse. - Les décisions du CIAT du 29 janvier 1992 visent à implanter de nouvelles équipes de recherche en région autour de pôles structurants. Ces implantations ont été décidées en cohérence avec les schémas de développement régional des organismes de recherche avec, pour cadre de référence, les projets issus des livres blancs de la recherche et de la technologie. Ces travaux, s'agissant de la région Rhône-Alpes, n'ont pas permis de dégager des propositions susceptibles de fonder de telles décisions à Saint-Etienne. Il convient de souligner que le développement de l'enseignement supérieur s'articule très étroitement, s'agissant de recherche, avec celui de la recherche universitaire et qu'ils répondent tous deux à des procédures spécifiques, comme le plan Université 2000. L'honorable parlementaire peut être assuré de l'intérêt que porte le ministre de la recherche et de l'espace à la mobilisation et à la coordination des équipes de recherche autour de compétences reconnues à Saint-Etienne ainsi que l'atteste l'existence " GIP exercice " qui regroupe, outre des équipes de recherche de l'université Jean-Monnet de Saint-Etienne, des équipes de l'université Claude-Bernard de Lyon, avec une participation de l'INSERM.
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