Question de M. ROBERT Jean-Jacques (Essonne - RPR) publiée le 08/04/1992
M. Jean-Jacques Robert attire une nouvelle fois l'attention de M. le ministre de la défense sur le climat d'insécurité qui règne actuellement dans les petites communes de son département jusqu'ici épargnées par ce fléau. Un exemple concret : Marcoussis, 5 680 habitants. Le 22 février dernier, un soirée est prévue au parc des Célestins. Un renfort de gendarmerie est demandé et obtenu. Malgré cette assistance, de graves incidents se déroulent : jets de gaz lacrymogène, coups de feu, bagarres généralisées, chasse à l'homme en voiture dans les rues de la commune, véhicules détériorés, de nombreux blessés. Face à cette violence, les trois gendarmes sur place n'ont pu faire face dans de bonnes conditions à ce débordement. Comment peut-il imaginer que les effectifs mis à la disposition aient pu assurer efficacement la protection au cours de cette soirée alors que des menaces avaient été proférées à plusieurs reprises ? Est-il normal qu'une commune soit dans l'obligation d'annuler ses festivités, cédant à la menace ? Il lui demande, en tant que responsable des forces de la gendarmerie nationale, pour quelles raisons les effectifs sont insuffisants et quelles sont les dispositions qu'il entend prendre pour remédier à cette situation, grâce à un renforcement indispensable des moyens actuels ?
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Réponse du ministère : Défense publiée le 11/04/1992
Réponse apportée en séance publique le 10/04/1992
Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.
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