Question de M. FOSSET André (Hauts-de-Seine - UC) publiée le 30/01/1992
M. André Fosset appelle l'attention de Mme le Premier ministre sur le fait que les 60 000 créations nettes d'emplois, obtenues en 1991, n'ont pas empêché le nombre de demandeurs d'emploi d'augmenter de plus de 300 000 en un an. Il lui demande l'analyse qu'elle fait de ce " mystère ", à propos duquel elle a demandé des informations complémentaires aux ministères de l'économie et des finances et du travail. (Le Nouvel Economiste, 9 janvier 1992, n° 827.)
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Réponse du ministère : Premier ministre publiée le 22/10/1992
Réponse. - Entre mars 1991 et mars 1992, la population active progressait de 230 000 personnes. Dans le même temps, selon les résultats fournis par les enquêtes sur l'emploi conduites par l'INSEE, on aurait enregistré une baisse d'environ 45 000 emplois. Pendant cette période, le nombre de chômeurs, au sens du Bureau international du travail s'est accru de 272 000 personnes. C'est donc le dynamisme de la population active et de l'emploi, dans une période de faible croissance, qui explique, pour 1991, la progression du chômage.
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